kawagoe

dimanche 11 décembre

 1 2 月 1 1 日(日)

kawagoe

Je m’aperçois que je ne vous ai pas donné les quelques fondamentaux de prononciation des mots japonais, lorsqu’ils sont écrits en rōmaji. Alors voici :
e se prononce é
u se prononce un peu comme euh !, entre e et ou, mais parfois presque e muet
j se prononce dj comme dans jean
g se prononce comme dans gomme
ch se prononce tch
sh se prononce ch
r se prononce à peu près l
s se prononce comme dans source
z se prononce comme dans zèbre
pour une lettre doublée, on la prononce pour ainsi dire deux fois (par exemple nisshin -> nish-shin).
s’il y a une barre sur une voyelle, celle-ci est allongée (c’est parfois un accent circonflexe).
le n après une voyelle se prononce séparément. Il n’y a pas les sons an, en, un in et on, mais comme dans can, pen, foen, thin et son en anglais. Exemple : shinkansen.
et le h est toujours aspiré (donc expiré !)

C’est tout pour ce petit cours.

Ce matin, lever un peu plus tardif, surtout pour Louise qui termine de se sécher les cheveux pendant que je peux regarder une émission de chansons à la télévision (il faut dire qu’ici, la télé est allumée en permanence).

Puis Louise, Taiga et moi partons pour Kawagoe, ville au nord de Nisshin (20 minutes en train). 

À partir du domaine féodal de la période Edo, le bourg de Kawagoe a été créé en 1889 et a acquis le statut de ville en 1922 (ce sont donc les 100 ans de la ville). Elle compte actuellement 350 000 habitants.

Elle est célèbre pour ses patates douces que l’on trouve dans presque toutes les préparations en vente dans les magasins ou restaurants, d’ailleurs très nombreux.

En sortant de la gare, on prend une très longue rue commerçante bien animée, d’environ 2 kilomètres de long. Peu à peu, les habitations changent (mais pas la foule). C’est un ensemble de maisons à l’ancienne (kurazukuri), pourvues de lourdes toitures typiques. Bien sûr, au rez-de-chaussée, ce sont maintenant des commerces, surtout de nourriture.

On remarque aussi la tour de l’horloge qui, bien que n’étant plus fonctionnelle, reste l’emblème de la ville.

Louise et Taiga s’arrêtent pour s’acheter un dango (brochette de petits mochi nappés de caramel) et le manger sur place car, au Japon, on ne mange pas en marchant.

On arrive enfin au temple hikawa shrine avec son tunnel de plaques votives en bois.

Au retour, on s’arrête à un restaurant dans la rue passante et on a la surprise de constater qu’il n’y a pas beaucoup de monde. On nous fait monter, après avoir enlevé nos chaussures, par un escalier très raide, à une salle typiquement japonaise, avec portes coulissantes, tatamis et tables basses en bois : il va falloir s’installer par terre (j’avoue que ça m’est assez malcommode).

On commande un repas, lui aussi typiquement japonais et servi de façon très décorative : on a le droit, outre le thé chaud, un bol de bouillon, des pickles divers, un beau morceau de poulet avec racine de lotus, carotte, patate douce et 2 haricots verts, des morceaux d’anguille avec une sauce aigre-douce, et bien sûr du riz, mélangé à de la patate douce. Et tout ça pour la modique somme de 1 200 円 (c’est-à-dire un peu moins de 9 €). C’est vraiment délicieux, nourissant et très léger.

Sur le chemin du retour, on s’achète, comme dessert, un mochi fourré anko et patate douce.

Et puis on rentre en train et en voiture (qu’on avait stationnée près de la gare de Nisshin). Je remarque avec intérêt l’indication du positionnement de la voiture sur le tableau de bord lors des marche-arrière.

Le week-end s’achève. On rentre à Naka-Urawa, chez Louise, après avoir dit sayōnara (au revoir) à la maman de Taiga.

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