kyōto 2








1 2 月 2 日(金)
kyōto - second jour
Ce matin, le petit-déjeuner fait plutôt américain. Et aujourd’hui je dépose mes bagages à l’accueil pour être plus léger pendant mes visites.
Je me rends à la gare de Kyōto pour prendre la Nara line qui va me conduire jusqu’au sanctuaire Fushimi Inari-taisha. En fait, il s’agit de nombreux sanctuaires répartis sur les pentes d’une montagne, le mont Inari.
L’ensemble est dédié à la divinité (kami) Inari, déesse de la prospérité et du succès. On lui associe généralement le renard, que l’on trouvera très souvent sur le site.
Pour monter au sommet du mont Inari, après les nombreuses (et célèbres) enfilades de tōrii vermillons, je prends un petit sentier sur la droite. Il est très escarpé et tortueux, et se termine par une série d’escaliers (et oui !) très raides. Je dois plusieurs fois m’arrêter pour reprendre mon souffle. Je n’ai pas beaucoup de compagnie pour cette heure et demie de grimpette. Il y a, de ci de là, un petit sanctuaire parmi les arbres. J’arrive donc au sommet du mont Inari avec, bien sûr, un dernier sanctuaire. On remarque régulièrement des statues de renards.
Le chemin du retour ne prend qu’une demi-heure, mais il est fait d’escaliers très raides et on y retrouve ces belles suites de tōrii vermillon bien entretenus.
Après un dernier chat (il y en a un bon nombre sur le site), j’arrive en bas, au sanctuaire principal. Heureusement que j’avais laissé mes bagages à l’hôtel !
Je reprends la Nara line pour retourner à Kyōto, direction le Ninjō-jō castle. C’était la résidence du shogun tokugawa pendant la période Edo. Il n’y venait pas très souvent mais y laissait toujours une garnison.
Je commence par le grand tour des jardins et suis désolé de constater que le palais Honmaru est en rénovation : réfection de la charpente, de la toiture et des décorations intérieures.
Je me contenterai donc du palais Ninomaru, et c’est déjà une splendeur. Il est composé de 5 superbes bâtiments, reliés entre eux par de larges corridors, qu’on appelle corridors du rossignol à cause du bruit qu’ils font lorsqu’on marche sur le plancher.
Malheureusement les photos sont interdites. Je réussis tout de même à en voler 2.
Mais tout autour, à l’extérieur, il y a encore des coursives plus étroites que, je pense, les serviteurs utilisaient pour aller d’un bâtiment à l’autre.
L’entretien des pelouses est toujours très méticuleux. Et les cycads sont recouverts d’une protection en paille de riz à l’approche du froid de l’hiver.
Je rentre alors à l’hôtel pour récupérer mes bagages et je vais jusqu’à la gare attendre le shinkansen Hikari 514 qui me transportera jusqu’à Tōkyō.
Reste à rentrer à Saitama, chez Louise.