ōsaka

mercredi 30 novembre

 1 1 月 3 0 日(水)

ōsaka

Ce matin, avant de quitter l’hôtel, j’ai pris un petit-déjeuner à la japonaise : de quoi être bien calé pour la marche d’aujourd’hui.

Je dis au revoir au château d’Himeji et je prends un train qui me mène en 1 heure à Ōsaka.
Entre les 2 villes, c’est une suite ininterrompue de maisons et d’immeubles.

À la sortie de la gare, la loop line me conduit aux portes du jardin du château (Nishinomaru park). J’en fais presque le tour avant de commencer à gravir marches et plans inclinés et traverser 2 fois les douves. Et j’arrive enfin à la forteresse. Je ne vais pas la visiter cette fois, c’était bien assez avec hier.

Je reviens donc à la loop line qui va me mener près de 2 temples : Shi-tennōji (pagode à 5 étages) et Isshin-ji tout à côté, avec son cimetière.

Puis je prends une ligne de tramway qui sillonne les rues entre les habitations jusqu’au magnifique sanctuaire Sumiyoshi-taisha avec son splendide pont laqué rouge à l’entrée.
J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de spécial aujourd’hui dans ce sanctuaire car je croise de nombreux parents bien habillés accompagnés de leurs jeunes enfants, en kimono pour les filles et en habit de cérémonie pour les garçons. C’est peut-être pour des voeux de bonne santé et réussite pour ceux-ci.

Après cette belle et longue visite, je retourne dans le même tramway et puis dans la loop line pour arriver jusqu’à mon hôtel. Installation et un peu de repos. Ça fait du bien après environ 4 heures de marche (une bonne douzaine de kilomètres).

Et vers 17h30, je repars pour le quartier Namba, très animé le soir toute l’année. Il y a en outre des éclairages de Noël dans la rue, et aussi beaucoup de salary men qui commencent à rentrer du boulot.

Ce sont des quartiers de galeries marchandes interminables (environ 1km chaque) et remplies de monde.

Je m’arrête à un petit resto pour commander quelque chose qui ressemble à un okonomiyaki, mais nettement moins bon que celui que j’avais dégusté en 2019 à Hiroshima (trop de mayonnaise japonaise). J’ai d’ailleurs lu quelque part que les okonomiyaki d’Ōsaka et d’Hiroshima sont très différents. J’essaierai de faire les 2 à mon retour en France.

Et je rentre à l’hôtel en métro et à pied (encore 2 heures de marche pour cette soirée). Je vais pouvoir prendre un bain tout à l’heure. Demain, ce sera Kyōto.

galerie photos