chiyoda









1 2 月 7 日(水)
chiyoda (musée d'art moderne),
ueno (musée de tōkyō)
et nippori (fabric town)
Ce matin il fait très beau. Je prends d’abord en photo, pour vous montrer, le grand prix étudiant que Louise a obtenu au concours Shu-Uemura ainsi que ce qu’elle a reçu en récompense : une mallette à maquillage (vide) signée par les membres du jury. J’ai pris aussi en photo les nombreux panneaux de commandes (pour la sécurité, la chaleur de l’eau du bain, les façons de se nettoyer les fesses aux toilettes et les télécommandes pour l’air conditionné et éteindre la lumière à distance. Au fait, je ne vous ai pas dit qu’au Japon on prend sa douche pour se laver et le shampooing hors de la baignoire, et c’est seulement ensuite, lorsqu’on est propre, qu’on va dans son bain se détendre (le remplissage et le maintien de la température souhaitée sont commandés par les boutons du panneau adéquat).
Bon, je suis parti vers 9h, on dit bonjour au Fuji yama et l’on peut ensuite constater que, dans le train, tout le monde est bien concentré à lire ou à regarder son smartphone (le soir, c’est plutôt les endormis qui dominent !). Au changement de train, on observe que les files sont bien respectées.
Avec tout ça, j’arrive dans le quartier Chiyoda. Toujours des stationnements de voitures originaux, des distributeurs de boissons un peu partout, sans oublier les rangements pour parapluies. Feu rouge, on attend bien sagement en files (les points rouges indiquent le temps qu’il reste à attendre). Feu vert, on y va, en essayant de ne pas heurter ceux qui viennent en face (les points verts indiquent le temps qu’il reste avant que ça ne repasse au rouge). Il y a aussi un signalement sonore lorsqu’on peut passer.
Joli chromé pour les bouches d’incendie. Et bien sûr, même si on n’en voit pas beaucoup, il y a des sans-abri à Tōkyō (voir le roman Sortie parc, gare d’Ueno, de Yū Miri : très chouette livre, traduit en français).
Je suis du côté nord des jardins du palais impérial et le musée où je me rends est juste en face de la Kita-hanebashi-mon gate. Pour pouvoir accéder à ma destination, comme le boulevard est interdit à traverser, je dois remonter jusqu’à une passerelle et redescendre ensuite.
Le musée s’appelle MOMAT : c’est le musée national d’art moderne de Tōkyō. Il y a 3 étages à parcourir, 4F, 3F et 2F (j’avais oublié de vous dire que le 1F, c’est le rez-de-chaussée). On commence par le 4F et on descend ensuite étage par étage.
Mais ça c’est l’exposition permanente tandis qu’au 1F il y a une exposition temporaire de l’artiste Shinro Ohtake. Vraiment très intéressante et variée. Je prends mon temps pour visiter toutes les salles.
Je fais ensuite la visite de l’exposition permanente, qui va de la fin de l’ère Meiji à maintenant. Je vous laisse en découvrir une bonne partie.
Après une bonne heure et demie de visite, je retourne à la station Kanda (il ya des files pour s’acheter à manger de la street food) direction le parc Ueno (celui dont il s’agit dans le roman que j’ai indiqué plus haut).
Toujours beaucoup de monde dans ce magnifique jardin, ma destination est le Tōkyō National Museum qui se trouve en bordure du parc. Il y a plusieurs bâtiments mais je vais me contenter de visiter la galerie japonaise (Honkan). Au rez-de-chaussée de ce bâtiment : sculptures bouddhistes, différents objets dont des lames de katana, poteries et travail de la laque. Avant de repartir, je vais me promener dans le jardin situé derrière le bâtiment.
Initialement, j’avais prévu d’aller visiter un musée de la soie à Takadanobaba, mais le temps que j’y arrive en train ce sera déjà fermé.
Par conséquent, sur mon chemin vers Ikebukuro, je m’arrête à Nippori et sa fameuse rues aux boutiques de tissus, mercerie et autres accessoires.
Je rentre ensuite chez Louise en passant m’acheter à manger pour ce soir à Seiyu. Je ne vous ai pas dit, mais ce petit supermarché, ainsi que le Family Mart qui le touche, est ouvert 24 heurs sur 24, 7 jours sur 7. C’est bien pratique si on a une faim urgente ou besoin d’une paire de chaussettes en plein milieu de la nuit.