yokohama








1 2 月 8 日(木)
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Ce matin, toujours très beau temps. Mais beaucoup de retard dans les trains (presque 3/4 d’heure). L’information annoncée est : personal injury incident. Traduisez : suicide sur la voie. Le soir, Louise me confirme que c’est bien ça et qu’il y en a beaucoup à cette époque, ainsi qu’au mois d’avril.
Je finis tout de même par arriver à la gare de Yokohama (j’avais eu des places assises). Pour aller jusqu’au quartier Minato Mirai 21, on prend une succession de souterrains puis de rues piétonnes couvertes aériennes qui dominent les boulevards. Minato Mirai 21 est vraiment très dense en buildings d’habitations et de bureaux. Yokohama est une ville très active et recherchée, les logements y sont chers.
Après le passage de la grande roue, d’où l’on voit la Landmark tower et les 3 tours bien rangées, j’arrive à Cup Noodles Museum : très instructif musée sur l’inventeur des nouilles instantanées, MOMOFUKU Ando. Né en 1910 à Taiwan lorsque celle-ci était sous-occupation japonaise, il est venu ensuite au Japon, à Ikeda, préfecture d’Osaka. Constatant que son pays avait faim après la fin de la guerre, il travailla d’arrache-pied dans une petite baraque derrière chez lui pendant une année entière pour inventer les chicken ramen en 1958. Un peu plus tard, en 1971, il eut l’idée de les placer dans un gobelet en carton pour que ça coïncide mieux aux habitudes des utilisateurs des chicken ramen. Ce sont les cupnoodles qui se sont développés partout dans le monde et que l’on trouve toujours aujourd’hui. Enfin, en 2005, il inventa les space ram, une version pour les hommes de l’espace (désolé, la photo est floue). J’en ai donc goûté une version froide venue de Corée.
Yokohama est un grand port, à la fois commercial et de passagers (il y avait d’ailleurs un paquebot à quai). Au large, on apreçoit le Yokohama bay bridge. La ville compte 3,7 millions d’habitants, seconde ville en importance derrière Tōkyō. Le long de la baie, on peut aussi profiter de nombreux jardins. Des pêcheurs tentent leur chance.
J’arrive ainsi, par des rues surélevées (pour éviter d’avoir à longer les boulevards) jusqu’aux fameux anciens entrepôts en brique, qui abritent maintenant nombre de cafés et restaurants. Mais à l’extérieur, surprise : c’est le marché de Noël, vraiment très étendu. Les gens y mangent dehors, au soleil. Une patinoire y est également installée.
En en repartant pour le long parc Yamashita, je peux observer des bateaux pilotes de port je pense, mais aussi de nombreuses vedettes de police ou autorité portuaire. Je m’y repose un peu. C’est aussi tout près que se trouve le Hikawa Maru, musée maritime dans un navire historique (ancien paquebot de 1929).
Après ce léger repos, je me dirige vers Chinatown, plus grand quartier chinois du Japon, avec plus de 250 magasins/restaurants chinois, et portes d’entrée colorées. Ça grouille de monde.
Et puis, je remonte encore un peu vers le nord jusqu’au quartier Motomachi et sa longue rue commerçante. C’est nettement plus chic que Chinatown : beaucoup de boutiques de luxe, des marques françaises (signe de qualité au Japon), de bonnes chocolateries (au nom français) et aussi un Picard !
L’heure avance, et je reviens vers le port pour observer le changement d’éclairage au coucher du soleil (16h30). Il y a même lever de lune. Le Christmas Market est bien animé.
Et vers 17h, c’est la nuit et Yokohama s’illumine, la grande roue aussi.
Je reviens jusqu’à la gare (il y a foule vers 18h) et rentre à Saitama (sans retard cette fois, environ 1h15).
Louise arrive vers 21h15. On dîne et les chocolats de Belle Plage sont délicieux.