kabukiza

mardi 6 décembre

 1 2 月 6 日(火)

kabuki-za,
jardin hama rikyū,
jardin kyū shiba rikyū
et sengakuji (47 rōnin)

Le temps semble rester gris ce matin. Ça ira tout de même. Première destination : Kabuki-za, en bas de Ginza. C’est la 5e version de ce fameux théâtre, inauguré en 1889. L’extérieur est de style occidental (un peu japonais tout de même) et l’intérieur, de style japonais, en cyprès du Japon. La nouvelle salle forme les cinq premiers étages, ainsi que deux sous-sols, d’un gratte-ciel de 29 étages. Elle peut recevoir 2 000 personnes.

Puis je me dirige vers l’île artificielle du XIXe siècle (ancienne île de pêcheurs) Tsukishima, en traversant la rivière Sumida sur le pont Kachidoki. Actuellement c’est surtout une zone très résidentielle avec de nombreux buildings d’habitation. Mais il reste des souvenirs d’il y a 2 siècles, en particulier la rue Nishinaka, avec le charme de ses petites boutiques diverses et restaurants, et les ruelles de traverse où se trouvent encore d’anciennes maisons.

Après cela, je reviens un peu sur mes pas et traverse le pont Tsukiji, dont certaines voies sont en réfection.

On aperçoit déjà, sur la gauche, dans l’arrondissement de Minato, le jardin Hama-rikyū, ancien jardin familial des shōguns Tokugawa à l’époque Edo, très grand, complètement entouré d’eau. Une originalité : un étang d’eau de mer avec marée dont le niveau est régulé par une écluse (on est à l’estuaire de la rivière Sumida). Il a été conservé depuis l’époque malgré guerre et séisme qui l’avaient bien endommagé.

Je mets un bon temps à en faire le tour avant de me diriger en une quinzaine de minutes, vers un second jardin japonais, le Kyū-Shiba-rikyū, plus petit mais tout aussi agréable bien qu’il soit complètement encerclé par des buildings. C’est un ancien jardin impérial, après avoir été le jardin de résidence de style officiel samurai pour plusieurs clans successifs. Détruit lors du séisme de Kantō en 1923, il a été reconstruit et ouvert au public en 1924. À l’origine, le jardin comprenait une plage de la baie de Tōkyō. Cependant, tandis que Tōkyō s’est agrandi, la mer à côté du jardin a été comblée, et il n’y a plus aucun lien avec l’océan.

Pour terminer ma journée de visites, un petit coup de métro pour aller jusqu’au temple Sengakuji où se trouvent les tombes du daimyō ASANO Naganori et des 47 rōnin (samourai sans maître) venus le venger, après s’être faits oublier 2 ans, d’avoir été obligé de se faire seppuku (plusieurs films ont été réalisés à partir de cette histoire qui s’est déroulée entre 1701 et 1703). On dépose des baguettes d’encens sur les tombes.

Et je rentre chez Louise, à Saitama.

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